Publié dans Economie

Programme « Fihariana » - Dix start-up présentées par l’ambassade de France

Publié le mercredi, 23 octobre 2019

Soutien aux incubateurs, à l’écosystème entrepreneurial et à l’insertion professionnelle des jeunes à Madagascar. L’ambassade de France à Madagascar participe également dans le programme présidentiel « Fihariana ». Elle va présenter ce jour à l’Institut français de Madagascar (IFM) les dix porteurs de projet qui ont été sous son encadrement pendant une année. L’événement sera honoré par la présence de madame Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ; monsieur Christophe Bouchard, ambassadeur de France à Madagascar et Valérie Zafindrazaka, en charge du programme « Fihariana » de la Présidence de la République. « 150 porteurs de projets ont candidaté à notre programme entrepreneuriat.

Notre comité de sélection a ensuite choisi dix start-up par rapport à la priorité du Gouvernement, à savoir l’agrobusiness, l’énergie, le tourisme, l’artisanat et la nouvelle technologie. Nous avons professionnalisé les entrepreneurs pour qu’ils bénéficient des aides du programme "Fihariana" à des taux concessionnels. A noter que l’ambassade de France a obtenu un financement de 400 000 euros du Gouvernement français pour mener ce programme dont 392 000 euros de l’ambassade de France à Madagscar », explique Patrick Perez, à la fois conseiller de coopération et d’action culturelle et directeur de l’IFM, lors d’une entrevue.

Outre ce programme, l’ambassade de France organise également à chaque troisième jeudi du mois le « Jeudi de l’entrepreneuriat ». « L’idée consiste à proposer au public et en particulier aux jeunes, chefs de projet ou créateurs d’entreprise de venir assister à des tables-rondes et conférences sur l’entrepreneuriat. Cette composante de notre programme dure deux ans et demi », poursuit-il. Quant à jeudi dernier, le thème était axé sur « Comment devenir entrepreneur ».

Par ces projets, l’ambassade de France à Madagascar, accompagnée par les partenaires locaux et internationaux, entend favoriser le développement des établissements malagasy d’enseignement supérieur et leur concours au renforcement du tissu économique du pays, et cela à travers l’établissement de passerelles entre les universités et les incubateurs des entreprises.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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